Né en 1948, mon enfance a été bercée par le dessin et la peinture, ma mère ayant fait les Beaux-Arts et l’Ecole supérieure des Arts Décoratifs.

Plus tard, elle m’a encouragé à suivre les séances de croquis de nus à l’atelier de la Grande Chaumière à Montparnasse.

Si j’ai reçu des conseils de sa part, elle m’a laissé libre de mon orientation picturale.C’est malgré tout en autodidacte que j’ai abordé la peinture à l’huile.

Mes lectures des écrits de Wassily KANDINSKY et de Joahnes ITTEN, ont aussi constitué une base à partir de laquelle j’ai évolué et construit ma propre démarche.

J’ai toujours pratiqué le dessin et la peinture parallèlement à mes études d’Histoire et à mon métier d’enseignant. Ma rencontre avec Henri GIRIAT membre et ancien administrateur de la Fondation Albert GLEIZES m’a fait connaitre et rencontrer de nombreux peintres dont René DÜRRBACH, peintre et créateur des vitraux de la basilique de Mézières…, surtout il m’a encouragé à suivre ma propre voie et à poursuivre quand le doute s’installait. Depuis ma retraite en 2010, je me consacre pleinement à la peinture.

Avec l’abstraction, la peinture est libérée de toute représentation onirique ou naturaliste grâce à une écriture strictement plastique. La toile devient objet de création. La confrontation au plan du tableau, son organisation et sa structuration graphique par le trait, les translations ou rotations de diverses surfaces mais aussi par la tonalité des couleurs chaudes, froides, claires ou obscures, par l’utilisation de tissus marouflés et de sables divers, permet ainsi à mon imagination de chercher de multiples possibilités harmoniques et rythmiques, dictées à la fois par les ressources et les exigences de toute surface plane. Rythmes, cadences orientées, sollicitent la sensibilité et invitent le regard à un cheminement dans la toile.

Références
https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Henry_(peintre)
http://www.autempsquipasse.com/index.php/fr/peintres/233-michel-henry