A C A D E M I E I N T E R N A T I O N A L E - F O N D E E E N 1 9 2 2
L'ECOLE DE LA LOIRE
Les sociétaires
Michel RÉTHORÉ
Né le 10 février 1948 à Chanteau, demeurant à Olivet (Loiret)
A obtenu, entre 2005 et 2020, dix premiers prix, treize seconds prix et douze troisièmes prix.
¤ Grand Prix (Haïku) 2O15, Grand Prix (Poésie classique) 2016
¤ 1èr Prix (Sonnet) 2017
¤ Grand Prix (Poésie libre) 2018
¤ 1èr Prix (Fable) 2019 et Grand Prix 2020 (Médaille de la ville) au concours (l’Appel) à Biscarrosse.
¤ Grand prix Association "Qualité des arts" 2017
¤ Prix spécial du jury (Poésie libre) 2017
¤ Prix du jury (Sonnet) 2017
¤ Prix Hubert Fillay (La plus belle lettre) 2019 au concours (AIEL l’Ecole de la Loire) à Blois.
¤ Mention (Poésie néoclassique et classique longue) 2020 au concours (Sartrouville)
Entre 2008 et 2016, publié seize fois dans des recueils collectifs au sein des anthologies poétiques ainsi que dans quatre recueils collectifs : variations sur les thèmes de l’Espoir, de l’Enfance, de la Nuit et de la Planète (Flammes Vives).
Ainsi que dans un recueil collectif sur le thème des Noëls d’autrefois 2014 et dans l’anthologie Poètes et Nouvellistes d’aujourd’hui 2016 (Les amis de Thalie).
A mes parents disparus
Chaque nuit, je le vois, mon père, il me comprend,
Il est si loin de nous, je suis heureux quand même,
Il m’envoie un baiser en me jurant qu’il m’aime.
En le regardant bien, son œil est pénétrant.
Dans le fond de ses yeux le ciel est transparent,
Mon rêve est en couleur, je ne vois nul problème,
Je m’approche de près, son teint est un peu blême,
Ma vision s’arrête et m’éveille en pleurant.
Dans quel cosmos est-il, tout cela, je l’ignore,
Autour de sa personne aucun bruit n’est sonore,
Aujourd’hui, je vois mère, un ciel les exila.
Ils vivent dans mon cœur, ne sont pas des statues,
Je la regarde rire, un beau visage, elle a,
Depuis ce jour, jamais, leurs voix ne se sont tues.
Le cerisier
Les arbres sont en fleurs, le printemps revenu.
L’hiver est déjà loin, avec ses brumes grises.
Au joli mois de mai, c’est le temps des cerises.
Le cageot n’est pas lourd, suffit le contenu.
Dépouillé de ses fruits, son squelette est tout nu.
Oiseaux dévastateurs, ceux-là, tu les méprises.
Dans leurs becs une drupe, ils admirent leurs prises.
Un moineau sur la branche, il siffle en continu.
Comme un épouvantail au beau milieu des champs,
Maintenant, il est seul et ceci pour longtemps,
Attendant que revienne une nouvelle année.
Il rêve de burlats, succulents à souhait,
Il ne ressent plus rien, sa sève s’est figée
A la saison prochaine, il renaîtra parfait.
Références
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Association historique du long cours de la Loire, fondée en 1922 par Hubert-Fillay et Jacques-Marie Rougé. L’Ecole de la Loire est une académie d’artistes professionnels et amateurs, français et étrangers de différentes tendances en littérature et en arts plastiques.
Elle a pour but de faire connaître ses adhérents par tous moyens et en particulier, par l’organisation de manifestations telles que des événements artistiques, des concours littéraires et arts-plastiques.
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